19 août 2020
À l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, ce 19 août, différentes organisations joignent leurs voix pour souligner combien le respect du droit international humanitaire est important. C’est ce respect qui garantit la sécurité des équipes sur le terrain, dans des zones souvent instables et dangereuses.
En 2020, plus de 100 attaques contre des humanitaires ont fait 203 victimes dans 18 pays. Le bilan est lourd : 74 personnes ont été tuées contre 57 à la même époque l’année dernière. Plus de neuf victimes sur dix sont des ressortissants des pays d’intervention.
CARE Luxembourg, Caritas Luxembourg, la Croix-Rouge luxembourgeoise, Handicap International et Médecins Sans Frontières Luxembourg sont engagés dans l’aide humanitaire à travers le monde. Les cinq organisations respectent les principes de neutralité, d’impartialité et d’indépendance dans leur aide aux victimes de catastrophes humanitaires.
En tant qu’organisations humanitaires, nous voulons continuer à offrir une assistance dans des contextes de conflits ou difficiles, mais pour cela nous avons besoin de travailler en toute sécurité. Pour que les risques soient limités, toutes les parties prenantes doivent se conformer au droit international et au respect absolu des actes médicaux, des infrastructures sanitaires et des équipes déployées sur place.
Les interventions des organisations humanitaires luxembourgeoises à l’étranger sont encadrées par la Charte humanitaire du Luxembourg signée en 2016 avec le Ministère de la Coopération et de l’action humanitaire. Elle définit des normes qui visent à protéger celles et ceux qui en ont le plus besoin.
Recevoir et offrir une assistance humanitaire sans aucune discrimination est en effet un principe fondamental dont devraient bénéficier tous les citoyens dans le besoin, quel que soit le pays. L’action humanitaire, c’est accomplir un acte qui n’est ni partisan, ni politique. C’est apporter son soutien à ceux qui en ont le plus besoin sans regarder la religion, l’appartenance ethnique, le genre ou les idées de ceux que l’on aide.